Conseil 1

  Avoir une carène propre

La carène du bateau est un frein à l’avancement. Si la surface n’est pas parfaitement lisse, les aspérités freineront le bateau de manière très significative. Lors du carénage, préparez le support en ponçant la coque pour qu’elle soit très lisse. Bouchez tous les trous dans la fonte de votre lest et terminez le mieux possible le bord de fuite de la quille et du safran pour favoriser l’écoulement de l’eau. La liaison coque-quille ne devra pas comporter de fissure ou de fente. Le safran sera préparé pour offrir la meilleure sensation de barre possible. Il faudra contrôler sa symétrie et son alignement avec la quille. La peinture est le dernier élément de la glisse. Utilisez de préférence un pistolet pour appliquer l’antifouling. Les peintures au téflon possèdent un grain très fin qui offre peu de résistance à l’eau.

Dans le temps, il faudra conserver son état à votre carène : avant chaque régate, plongez pour nettoyer votre carène afin qu’aucune algue ou salissure ne soit présente. L’utilisation d’une éponge douce est recommandée afin de ne pas enlever trop de peinture à chaque fois. Si vous avez appliqué un antifooling à matrice dure, un léger ponçage avec du papier de verre vous permettra d’obtenir une glisse parfaite. L’utilisation de vannes “flush” (à fleur de coque) pour l’écoulement des lavabos ou WC permettra également de gagner le petit plus par rapport à vos concurrents. Si vous avez un doute sur l’efficacité de toute cette préparation, observez les meilleurs régatiers et vous comprendrez rapidement !

On peut considérer qu’une carène moyennement sale occasionne un handicap d’environ deux groupes de pénalité par rapport à une coque parfaite !